Chers amis, chers lecteurs,

Depuis de nombreuses années maintenant, j’observe l’impact de la mémoire transgénérationnelle sur nos vies… J’observe par la même occasion à quel point la vie peut être différente lorsqu’on a pris le temps de questionner son histoire familiale.

De mon point de vue, questionner son histoire familiale (et ses traumatismes…) est LA condition sinequanone ! … pour accéder à la liberté du choix conscient.

 

Quel lien y a t-il entre le transgénérationnel et la liberté du choix conscient… ?

Aujourd’hui, je propose que l’on s’arrête ensemble sur un traumatisme très particulier de l’histoire familiale.
Ce traumatisme est très courant et il a beaucoup plus d’impact dans votre vie et votre présent que vous ne pouvez l’imaginer….

Il s’agit du deuil traumatique.

 

Qu’est-ce qu’un deuil traumatique ?

C’est ce que j’appelle personnellement, les deuils de l’extrême.
Ce sont les décès qui concernent les enfants, les jeunes adultes décédés brutalement, les disparus dont on n’a pas pu identifier ou trouver le corps… Ce sont aussi les personnes pleines de vie qui ont quitté le domicile pour quelques minutes ou quelques heures, et qui ne sont plus jamais rentrés… ou encore les décédés de mort violente.

Le deuil traumatique concerne tous les décès auxquels ont ne peut strictement pas être préparé, et tous les décès que l’on ne peut strictement pas envisager.

 

Comment savoir si cela me concerne ?

Dans nos arbres généalogique, il y a de nombreuses cases, de nombreuses branches, avec de nombreux prénoms et de nombreuses dates… Et pourtant, pour votre mémoire, dans votre émotion, ils n’ont pas tous la même « valeur ».

Il y a peut-être un prénom que vous avez entendu plus qu’un autre dans votre enfance. Ou peut-être aussi, un prénom dont vous n’avez jamais entendu parler….

Dans cet arbre, il y a des personnes dont la date de décès est connue… d’autre non. Pour certains, on connaît la date de mariage… mais pas la date de décès…

Il y a aussi les prénoms… Avez-vous remarqué ce prénom que l’on retrouve dans toutes les générations de votre arbre ? … Parfois même, plusieurs fois dans une même fratrie.… ?

Il y a aussi les dates… combien de personnes sont nées au mois de … ou le même jour ?… ce mois, ou ce jour, correspond t-ils à la date d’un décès un peu plus haut chez vos aïeux ?

Parfois, les indices sont beaucoup plus flagrants… vous savez, ce frère de la grand-mère de la mère de la cousine, qui est décédé de ça, à tel âge…. Ben oui… Vous connaissez tout de lui, alors que vous n’avez jamais entendu parler du reste de la famille….

 

Je ne l’ai pas connu… Qu’est-ce que ça à voir avec moi ?

Si tout va merveilleusement bien dans votre vie, alors… il n’y a rien à chercher. J’ai envie de dire, continuez à aller merveilleusement bien, parce que tout va bien ! 🙂

Par contre, si vous vivez des « dates anniversaire » avec des gros coups de mou toujours à la même période de l’année et ce, chaque année depuis… longtemps…. Alors là, il est probable que le décès de cette personne, que vous n’avez pas connu, vous impacte très directement…

Si vous portez plusieurs prénoms,… et que vous avez « du mal » avec l’un de vos prénoms… on là aussi, on peut dire que vous êtes concerné(e).

Il y a beaucoup d’autres situations, mais ce serait trop long de tout décrire ici. Cependant, je vous propose un dernier indice : Si cet article crée une résonance en vous… si cet article vous interpelle, ou s’il crée une émotion pour vous… il est fort probable que vous soyez… concerné(e)…

 

Mais encore… ?

Pour aller plus loin avec vous, sur ce sujet transgénérationnel du deuil traumatique… qui résonne potentiellement jusque dans votre vie, j’ai choisi de vous présenter un livre du Dr Salomon SELLAM : « Le syndrome du Gisant – Un subtil enfant de remplacement« .

 

Si vous le voulez bien, à la place de vous proposer un résumé du livre, je propose de vous partager ma compréhension de cette lecture, ainsi que ma manière de mettre en pratique cette théorie.

 

Lorsque j’ai rencontré la théorie du Gisant proposée par le Dr Sellam, j’avais déjà de bons résultats dans ma pratique. Cependant, j’étais en recherche de réponses cohérentes et pragmatiques (… scientifiques… disons le !), à un certains nombre de POURQUOI.

Je vais vous exposer ci-dessous, quelques points essentiels de cette théorie du Gisant, qui ont grandement éclairé ma pratique :

1. C’est « NORMAL » d’exprimer malgré soi une douleur vécue atrocement par nos ancêtres… si ça n’a jamais été « soigné » avant !!
En effet, le Dr Sellam explique très bien le fonctionnement de l’inconscient du clan familial (inconscient = schéma automatique), qui organise une (ou des) naissance(s) pour combler la douleur vécue par les vivants de l’époque… Il ne s’agit donc pas une punition, mais bien d’un besoin/but de réparation… Et le Dr Sellam apporte le support théorique pour l’affirmer…

2. Une seule personne de notre génération peut être concernée par plusieurs décès différents dont les deuils n’ont pas pu se faire à l’époque des drames. Ces deuils peuvent concerner des branches très différentes de l’arbre généalogique…

C’est une énorme info !! … Depuis, je recherche systématiquement TOUS les potentiels concernés. On a donc un soulagement plus profond, plus visible et plus durable…. et ça c’est cool !

3. La date de conception, comme celle des 9 mois après la naissance, sont des dates très intéressantes à observer… info également ESSENTIELLE… puisqu’on peut comprendre des liens inaccessibles sans cette info …. et ça… c’est inestimable ! 🙂

4. Et enfin, le fait par exemple de penser qu’on a choisi son meilleur ami, ou son conjoint de manière consciente,… alors que si on fouille un peu, on pourrait se rendre compte qu’il (ou elle) répond aux caractéristiques d’un défunt de notre histoire familiale…
Et ça… c’est wouhaou !!! …. parce que ça lève le voile sur un certain nombre de questions inabordables sans cette info…

 

Voilà quelques clefs concernant les traumatismes transmis par nos ancêtres que j’avais envie de partager avec vous.

Et maintenant… que faire avec toutes ces infos ?

  • Pour les lecteurs qui aiment la théorie,… Procurez-vous ce livre parce que vous allez vous régaler !! (… Et non, je n’ai pas de lien affilié. Par contre mon p’tit cœur vous suggère un(e) libraire… celui ou celle qui est pas si loin de chez vous…. Yes, celui là,… celle là,… Yes, c’est parfait !!).

 

  • Pour celles et ceux qui n’aiment pas trop la théorie,… ou qui n’aiment pas lire…
    Si vous vous êtes sentis concernés par le sujet,… je vous invite sérieusement à aller à la rencontre de votre histoire familiale en questionnant vos anciens encore vivants, et/ou vos archives.
    Selon votre cheminement et le poids émotionnel de votre histoire, OSEZ vous faire accompagner dans votre parcours !… Moi, par exemple  – ou quelqu’un d’autre si vous préférez –  mais osez vous faire accompagner ! Parce que…. parfois un guide vaut mieux qu’un raccourci qui mène nulle part…

 

Merci d’avoir lu jusqu’ici.

J’espère que cet article vous a donné envie d’en savoir plus sur cette théorie et sur votre histoire familiale en général.

Sentez-vous libre de partager cette connaissance à votre tour, soit en copiant le lien de l’article pour l’envoyer à vos amis, soit en partageant le post sur Facebook… ou de n’importe quelle manière qui sera la vôtre…

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Et bien sur, je serai très heureuse d’accueillir vos avis/impressions/expériences à ce sujet dans les commentaires ci-dessous, ou en message privé si vous souhaitez rester discret(e)… En comptant toujours sur votre bienveillance.

 

Je vous souhaite une belle et longue vie !
A bientôt,

Magalie

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